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Expérimentation AFEST. Action de Formation En Situation de Travail

Type de publication
Nombre de pages
282
0
Auteur(s)
  • Anact
  • Cnefop
  • Copanef
  • DGEFP
  • FPSPP

Ce rapport et sa synthèse présentent l' expérimentation menée sur les Actions de Formation En Situation de Travail (les AFEST) initiée par la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) en 2014, lancée officiellement en novembre 2015 avec le soutien du FPSPP et du Copanef - et depuis du Cnefop -, et achevée en juin 2018.

Ils ont été rédigés à partir de projets expérimentaux initiés par 13 Opca volontaires. Ces projets constituent un matériau dont la richesse est restituée à travers 18 monographies qui constituent le coeur du rapport. L’analyse de l’ensemble des expérimentations a permis de préciser les éléments constitutifs d’une AFEST, de dégager des conditions de réussite et des points de vigilance pour la mise en œuvre des actions de formation en situation de travail, tout en illustrant une grande variété de modalités possibles, en fonction des contextes d’entreprise, des compétences visées et des environnements de travai

Coordonnées et finalités de l'expérimentation

Quelques chiffres pour donner à voir l’ampleur du dispositif mis en place : 10 Opca qui sont allés au bout de leur démarche  ; 50 entreprises (TPE-PME) ; 70 personnes formées (à titre principal des peu qualifiés) ; la mobilisation du réseau Anact-Aract ; un comité technique et scientifique pluridisciplinaire (juriste, didacticien, pédagogue…) ; des séminaires et ateliers de travail réguliers tout au long de ces deux ans et demi.

Une inscription de l’AFEST dans le cadre légal et règlementaire : il semble acquis, dans le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, que l’action de formation peut être réalisée en situation de travail ; il reste à déterminer les modalités d’application de cette future nouvelle disposition du code du travail.

L’expérimentation visait à impulser une dynamique. Elle doit s’entendre comme une première étape dans un processus à moyen terme cherchant à :

  • Créer un contexte accueillant pour que demain cette modalité de formation – qui n’a pas vocation à concurrencer ou se substituer aux autres supports de formation mais plutôt à venir enrichir la palette des formats disponibles - puisse se développer à plus grande échelle ;
  • Et, ce faisant, introduire une rupture avec le modèle séparatiste qui a été historiquement consacré par le droit de la formation professionnelle et dans lequel le stage, notamment à l’extérieur de l’entreprise, s’est imposé comme la formule dominante de la formation continue en France, afin de sanctuariser ce moment en plaçant le salarié à distance du pouvoir de direction, et sans doute aussi pour des raisons liées aux modalités de contrôle de l’usage des fonds de la formation.

Sachant que :

  • D’une part, les salariés des TPE PME, a fortiori les moins qualifiés, accèdent peu au stage et donc à la formation.
  • D’autre part, cette situation coexiste avec de nombreuses situations d’apprentissage « sur le tas », mais que celles-ci, faute de formalisation, ne sont pas toujours efficaces, ni éligibles aux fonds mutualisés.

Au regard de cet objectif générique de développement de l’AFEST, l’expérimentation visait à poser une première brique, en caractérisant les contours et conditions d’installation de cette modalité de formation de sorte à ce qu’elle soit :

  • reconnue par la règlementation comme une véritable action de formation ;
  • mais aussi, efficace en termes de processus pédagogique et de développement de compétences ;
  • et praticable pour les différentes parties prenantes à commencer par les TPE-PME.

 

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