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Une action collective territoriale pour enrichir les politiques de ressources humaines

Visuel - cas d'entreprises

A propos

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L’intérêt d’une action collective réside, sur un sujet donné, dans le partage d’expériences et d’une méthodologie d’analyse et d’élaborations de solutions adaptées à son entreprise. Et pour qu’elle porte ses fruits, tous les participants doivent s’engager pleinement à tous les stades du processus. Tel a été le cas pour la démarche relatée ici… avec des enseignements utiles pour les entreprises d’autres territoires.

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Qui ? 

14 000 emplois d’un même secteur d’activité sont recensés sur ce territoire. Cette concentration a suscité l’émergence d’un cluster, labellisé en 2011. En 2012, une enquête réalisée auprès de ses adhérents a fourni des informations précieuses sur leurs problématiques RH. De premières actions ont été conduites sur la valorisation des métiers notamment. En 2014, avec l’élaboration d’un Contrat Régional d’Objectifs Emploi Formation sectoriel, les acteurs du territoire sont appelés à mettre en œuvre une démarche de GPEC.T. (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences Territorialisée).

Quel était le problème à régler ?  

L’Aract est chargée de tirer les enseignements de la démarche de GPEC-T initiée dans ce cadre et de contribuer à son évaluation.
Il s’agir plus particulièrement :

-  d’apporter une expertise à la mise en œuvre de la démarche (appui au cahier des charges, conseils pour la mobilisation des acteurs, appui aux groupes de travail…),

-  de formaliser chemin faisant les enseignements issus de chacune des étapes,

-  de partager avec les acteurs impliqués et les autres territoires de la Région.

Qu’ont-ils fait ?  

Les 3 étapes de la démarche sont les suivantes:

• Étape 1 : appui à la mise en œuvre de la démarche de GPEC-Territoriale,

• Étape 2 : réalisation d’un diagnostic territorial partagé sur la filière, définition, priorisation et validation des principaux enjeux, élaboration des fiches de suivi du plan d’actions pluri annuel concerté,

• Étape 3 : mise en œuvre, suivi et évaluation du plan d’actions.

Un consultant accompagne la démarche en complément de l’Aract.

Lors de l’étape 1, l’Aract a aidé les acteurs concernés à répondre aux questions suivantes : sur quel périmètre d’activité dérouler la démarche ? Avec quels prérequis avant de se lancer ? Quels contacts préalables à conduire ? Quel périmètre géographique ? Quelle structuration de la démarche : mode opératoire et phasage ? Quel délai réaliste et accessible ? Quel pilote territorial et quelle gouvernance ? Quels partenaires et moyens mobilisés ?

A la date de rédaction de cette note, l’étape 2 était enclenchée et le plan d’actions attendu dans un délai de 6 mois.

Dans le cadre de la préparation de la démarche

Les entreprises et les partenaires sociaux ont été réunis isolément afin d’expliquer la démarche et de collecter attentes, appréhensions et ambitions.

Un document, simple et court, a été élaboré comme support de communication et d’appel aux entreprises. Un autre document, plus complet, présentant la démarche, a également été réalisé pour faciliter la communication auprès des partenaires sociaux et notamment des IRP en entreprise.

La GPEC-T ne pouvant se déployer sans la participation des entreprises concernées ou, tout du moins, d’un nombre représentatif d’entre-elles, 12 structures de ce secteur d’activité ont été mobilisées dans l’opération par l’animateur territorial de l’État et le cluster.

Pour être concret et pragmatique, en parallèle et en complément de la démarche de GPEC.T, il est proposé de construire avec certaines d’entre-elles des réponses immédiates à leurs problématiques (opérations de contrats de professionnalisation spécifiques, par exemple). Il s’agit ce faisant de montrer que les réponses à construire dans le cadre de la démarche à court, moyen ou long terme, selon les enjeux identifiés et priorisés. Il ne s’agit pas d’attendre la finalisation du plan d’actions pour agir.

Les démarches de GPEC-T permettent de gérer la tension de l’irréductibilité des problèmes des entreprises lorsqu’ils sont abordés isolément. Les solutions sont à rechercher dans l’analyse partagée et dans la conduite d’actions collectives.

Pour quels effets ?  

À la fin de l’étape 1, les résultats sont les suivants:

• Recensement des principales entreprises potentiellement concernées, y compris celles non adhérentes au cluster.

• Mobilisation:

−  d’une douzaine d’entreprises, prêtes à s’impliquer, sur les problématiques identifiées,

−  des organisations syndicales de salariés engagées : CGT et CFDT,

−  des acteurs emploi et formation du territoire ainsi que des acteurs prévention des risques et santé au travail (CARSAT…).

• Définition des champs de la GPEC-T: analyse des mutations économiques, analyse prospective emploi, économie, compétences

• Visibilité sur les problématiques à travailler : attractivité des métiers, amélioration des conditions de travail, gestion des pics d’activité et définition des métiers.

• Mode de gouvernance affiché avec un comité de pilotage et un comité technique.

Les conditions de réalisation de l’étape 2 semblent ainsi acquises.

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