Transformateur Numérique : Daytripper un carnet de route numérique

Porté par l’Anact et la Fing, le Transformateur Numérique est un dispositif destiné à accélérer des solutions, des initiatives mettant la qualité de vie au travail au cœur de la transformation numérique ainsi qu’utiliser les outils et la culture numérique pour favoriser la qualité de vie au travail. 

Pouvez-vous nous présenter votre entreprise en quelques mots ?

Daytripper est né de la volonté d’accompagner les étudiants à la mobilité internationale (Erasmus). Je suis parti du constat suivant : nous apprenons beaucoup de choses et il est difficile à faire trace de son parcours, valoriser ce qu’on apprend et de le traduire en compétence et en talent. L’objectif était de leur apprendre à valoriser tout ce qu’ils vivent à l’étranger, leurs expériences à travers un « carnet de route » papier.

À l’heure du digital, il était intéressant de s’adapter aux nouveaux usages, à la mobilité des personnes, c’est-à-dire de transférer ce carnet de route papier dans une application ; ce qu’aucune application ne faisait hormis la fonction photo utilisée. Le projet devait se conformer aux nouvelles pratiques numériques et dépasser l’étape du blog qui était trop technique. Je me suis entouré d’une équipe d’experts pour développer l’application, nous avons mobilisé des fonds grâce à des concours du ministère de la Culture et le programme des Fonds européen Erasmus.

Pourquoi avez-vous postulé au transformateur numérique ?

Ce sont nos partenaires qui nous ont poussés à décliner Daytripper dans de multiples communautés. Il s’agit de déplacer le concept sur des problématiques RH, par exemple comment valoriser et partager en interne dans l’entreprise. Nous travaillons aussi à accompagner et valoriser le parcours de personnes en RSA et également des apprentis avec le CFA pour les aider à partager leur savoir-faire.

C’est dans l’accompagnement de ces différents parcours que j’ai rencontré les personnes de la FING, qui m’ont conseillé de postuler au transformateur numérique.

A quoi sert l’application ?

Saisir facilement ces petits moments qui composent la richesse d’un voyage pour échanger sur les rencontres, les découvertes avec un simple smartphone sans avoir à « s’afficher » ou publier sur le net pour le partager avec ses proches. L’utilisateur collecte des expériences et les stocke dans son journal personnel. Il peut ensuite en faire des «stories» sous forme de carnet de route. Il peut aussi facilement réfléchir sur ses expériences et identifier les compétences associées. Ce que je souhaite, c’est rendre accessible un talent, bien plus qu’une compétence, en le partageant avec d’autres. C’est la notion de collectif qui est au cœur de l’application tout en construisant son journal de manière individuelle et personnel.

Personnellement, je trouve important d’essayer de trouver de nouveaux usages du numérique sans tomber immédiatement dans une logique des réseaux sociaux en sachant que mes données sont exploitées à tout moment.

Quelles sont les actualités du projet ?

Aujourd’hui, nous tentons de répondre aux problématiques de la gestion des datas en termes de confidentialité. L’application est un socle de base qui peut s’adapter à de nombreuses communautés. Elle est en lien avec une plateforme d’accompagnement qui permet, à des référents (tuteurs...) d’adapter l’utilisation de l’application à des situations particulières. Il convient donc de créer des espaces de réflexion et d’intelligence pour réfléchir et l’adapter à des problématiques professionnelles. Nous avons développé tout un dispositif de soutien à nos partenaires pour implémenter la solution et acculturer leur organisation aux usages du numérique.

Qu’est-ce que le transformateur numérique a apporté à votre projet ?

Le transformateur numérique m’a permis de structurer le projet mais surtout d’échanger et de le confronter aux problématiques professionnelles. C’est une réelle opportunité en terme de réseau et un véritable espace d’encouragement pour ne plus être seul face à ses doutes.