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Publié le 10/02/2006
Publié le 10/02/2006
Située en Corse, cette entreprise appartient à un important réseau de distribution des titres de presse. Intermédiaire entre les éditeurs et les diffuseurs, elle distribue environ 2000 publications et 150 quotidiens acheminés par bateau ou par avion, soit en moyenne 30 000 titres (articles) traités par nuit. Rémunérée par titre vendu, l'entreprise gère également les titres invendus. Elle emploie 15 salariés, répartis entre le secteur administratif et l'atelier, avec une forte ancienneté (en moyenne 27 ans) et une moyenne d'âge élevée (50,5 ans). L'activité de tri s'effectue de nuit (5 à 6 salariés). La distribution est variable avec une forte activité l'été ou selon les lignes éditoriales et l’actualité.
La demande s’inscrit dans un contexte de forte ancienneté du personnel et d’indicateurs concernant l’absentéisme et la santé, considérés comme préoccupants par le médecin du travail (lombalgies). Il s'agit de mieux comprendre les facteurs intervenant dans le risque liés aux manutentions et ainsi pouvoir construire collectivement des pistes d'améliorations des conditions de travail et de prévention des risques professionnels dans un contexte d’évolutions techniques et organisationnelles intéressantes (informatisation et traçabilité, moyens de manutentions, évolution des métiers). La demande d'intervention à l'ARACT Corse est formulée par le directeur de l'entreprise, en accord avec les représentants des salariés.
Il est proposé à l'entreprise un diagnostic court en trois étapes :
La démarche proposée permet de mettre en relief les différents facteurs déterminants les conditions de manutentions, prenant en compte la variabilité de l'activité et élargissant ainsi les représentations existantes en interne. Cet élargissement a permis d'ouvrir les possibilités en termes d'actions.
Ainsi, sont mis en avant :
Les analyses montrent des facteurs de risques en liens avec l'apparition de TMS et permettent de proposer des pistes d'améliorations :
Le diagnostic montre que la gestion de la pénibilité dépend de différents niveaux dans l’entreprise : le niveau de la direction (proposition d'aménagements ponctuels, passage de certains salariés du tri de nuit aux invendus de jours, etc.), le niveau de l'atelier (organisation des équipes au quotidien, entraide, appel à intérim, régulation par l'augmentation de la charge de travail du chef d'équipe, etc.), ou encore le niveau individuel (postures, économie dans les déplacements, outillages personnalisés, absences récurrentes, etc.). Mais ces points d’amélioration sont fragiles. D'autres marges de manoeuvre sont à trouver en termes de gestion du personnel, des compétences et des parcours, en termes de prévention et d'amélioration des conditions de travail, en termes d'organisation du travail (de nuit, sur les postes, par rapport aux flux, etc.), au niveau des relations avec les fournisseurs et dans les projets de changements existants dans l'entreprise.
Il a été proposé à l'entreprise un suivi de sa démarche par l'ARACT. L'accompagnement par un consultant dans notamment le projet d'informatisation a été évoqué. Un changement de direction nécessite une appropriation préalable de la démarche engagée lors du diagnostic.