19 juin à Paris « Parler sur le travail, c'est productif ! ». Ouverture des pré-inscriptions !
Télétravail en Martinique : freins, opportunités et perspectives
Avant mars 2020, le télétravail n’était qu’une modalité de travail à distance parmi d’autres. Pendant la crise sanitaire le télétravail s’est imposé comme une nouvelle forme d’organisation du travail, qui encore de nos jours reste plébiscité par un nombre de plus en plus important de salarié·e·s, pour leur permettre de concilier vie privée et vie professionnelle.
Actualité - Publié le 13 mars 2025 - Modifié le 14 mars 2025

Dans une étude menée en mars 2024 par l’Apec sur le télétravail des cadres, il en ressort que :
-
Les deux tiers des cadres télétravaillent régulièrement (au moins un jour par semaine), dont un quart plus de deux jours par semaine.
-
Appréciant la qualité de vie et la flexibilité offerte par le travail hybride, les cadres souhaitent maintenir cette pratique, voire la développer. En effet, 72 % des cadres aimeraient télétravailler 1 à 4 jours par semaine, alors qu’ils ne sont que 61 % à le faire aujourd’hui.
-
Même si les cadres identifient certains points de vigilance, ils n’envisagent pas de retour en arrière
-
7 cadres sur 10 seraient mécontents si leur entreprise diminuait le nombre de jours de télétravail auxquels ils ont droit.
-
Près de la moitié des cadres (45 %) déclarent même qu’ils démissionneraient de leur entreprise si l’accès au télétravail était supprimé, un chiffre qui atteint 57 % parmi les cadres de moins de 35 ans.
Alors que de nombreuses entreprises internationales rappellent leurs salariés en présentiel, la demande de télétravail ne cesse d’augmenter : pourquoi une telle différence entre les attentes des salariés et la réticence des dirigeants à maintenir ce mode d’organisation?