Vous êtes ici

Rendons effective la centralité du travail dans les entreprises et le dialogue social

Visuel - Rendons effective la centralité du travail dans les entreprises et le dialogue social
Feuilleter

La CGT n’a pas signé l’Ani QVT. Elle n’est pourtant pas restée inactive. À plusieurs reprises, la CGT a failli conclure un accord QVT qu’elle avait elle-même développé et proposé. Mais elle a dû souvent faire machine arrière, compte tenu de l’actualité sociale des entreprises ou des secteurs concernés, lesquels étaient dans une situation jugée alors incompatible avec une véritable démarche QVT. Jean-François Naton, conseiller confédéral, en charge de l’activité Travail/Santé à la CGT, vient d’être élu vice-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Tony Fraquelli, Cheminot et secrétaire général du syndicat de Paris-Austerlitz, est appelé à le remplacer à la tête de l’équipe Travail/Santé. Cet ancien élève du CNAM, diplômé en psychologie du travail, compte suivre la voie ouverte par Jean-François Naton. Tous deux défendent de concert la centralité des questions du travail dans le débat public, en insistant sur la qualité du travail, vecteur de santé. Mais cette condition ne pourra se réaliser que si la parole se libère, difficulté majeure à surmonter pour l’heure dans de nombreuses entreprises. Mais les deux syndicalistes ne baissent pas les bras, plaidant pour des expérimentations qui montrent qu’accorder au travail une place centrale est possible et apporte des résultats appréciables, avec en maîtres-mots : l’écoute et l’action.

▶︎ Retour au sommaire du quatrième numéro

close