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Outillage Anact-Aract mobilisable pour accompagner les entreprises : le retour d’expérience
Nous poursuivons dans cet article la présentation de notre offre d’accompagnement « Analyser les pratiques réussies et limiter les effets délétères d’une organisation de crise ». Objectif : passer du télétravail quasi intégral et contraint au télétravail choisi et partagé.
Actualité - Publié le 29 janvier 2021 - Modifié le 15 janvier 2024
La méthodologie développée par le réseau autour du « retour d’expérience » vise à aider les entreprises à traiter les potentielles alertes et opportunités observées. Le retour d’expérience (REX), comme composante du processus de gestion de crise, s’appuie sur une démarche d’analyse méthodique, rigoureuse et structurée.
Il permet à la fois de ne pas faire abstraction des vécus en permettant leur expression, mais aussi d’envisager le travail de demain et les potentielles autres périodes de déstabilisation de l’entreprise, à partir d’une démarche réflexive. Cette réflexivité donne des repères communs, donc un sens, aux souvenirs/émotions notamment sur les situations concrètes vécues, à partir d’un cadre bien précis d’animation. Cette animation cadrée permet d’envisager de pérenniser ce qui a fait ressource, transformer/améliorer ce qui a fait contrainte en tenant compte de la capacité démontrée de chacun à réguler le travail. Pour mener cette démarche de façon efficace et maîtrisée, il est déterminant :
-d'être clair, dès le début, sur les objectifs de la démarche : apprendre de l’action, sans chercher les responsabilités
- de partir des situations de travail concrètes dans une logique constructive et tournée vers l’action
- de réunir tous les acteurs concernés : direction, managers, salariés, IRP
- d'identifier la période propice pour conduire un retour d’expérience
- de s’appuyer sur un cadre qui sécurise la prise de parole des salariés.
A l’issue du premier confinement, un sondage Odoxa montre que les salariés ont fait évoluer leurs attentes vis-à-vis de leur travail autour des questions d’articulation des temps de vie, d’intérêt du travail et de l’intérêt à l’exercer sur site. Le deuxième confinement a également rendu les salariés plus critiques vis-à-vis de la fonction managériale, notamment pour la population cadres , et exigeants face à la nécessité de soutenir le télétravail dans diverses dimensions : délégation/confiance, écoute/prise de décisions, communication/motivation, cohésion, craintes à la reprise/nécessités de l’entreprise.
Face à ces attentes renouvelées ou renforcées, le REX constitue un levier pour développer la pratique réflexive au sein des organisations et permettre aux acteurs de mieux s’adapter aux évolutions du travail.
Cette approche invite les salariés et encadrants concernés par la situation à prendre le temps, en adoptant la posture adaptée et à partir de leur vécu et de leur expérience du travail, pour porter un regard critique (dans son acception constructive) sur leurs pratiques mais aussi sur leurs actions et leurs effets.
L’usage du REX, notamment sur la mise en place du télétravail, représente alors une opportunité pour instiller une culture de la pratique réflexive. Source d’apprentissage et d’amélioration de la qualité du travail et de ses conditions de réalisation, la réflexivité peut aider les acteurs (managers, dirigeants, salariés, représentants du personnel...) à mieux s’adapter dans un environnement professionnel soumis aux changements fréquents et à l’incertitude indépendamment de la crise sanitaire.
Consultez les outils disponibles ci-dessous.
https://www.anact.fr/covid-19-5-conseils-pour-organiser-un-retour-dexpe……, https://bretagne.aract.fr/organiser-et-realiser-un-retour-dexperience, https://paca.aract.fr/guide-lexpression-des-salaries-dans-un-contexte-d…