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Pour bien percevoir la TPE, il faut d'abord analyser son environnement
Publié le 09/01/2017
Stéphane Michun est docteur en sciences économiques et ingénieur d’études au centre associé du Céreq de Montpellier, ART-dev. Cela fait vingt ans maintenant qu’il a intégré les rangs du Céreq, pour réaliser sa thèse sur les petites entreprises face à la ressource humaine et en tant que salarié. La TPE-PME est donc pour Stéphane Michun un sujet de prédilection, « fil rouge » qui ne l’a plus quitté ensuite. Ses travaux sur les TPE et leurs pratiques de formation l’ont amené à investiguer différents secteurs d’activité et lui ont permis de développer une expertise sur les sujets de l’emploi et de la formation auprès des acteurs nationaux et régionaux. Son approche de la TPE est, dans la lignée des travaux de Philippe Trouvé, ancrée dans une conviction : le format de la petite entreprise est en phase avec les évolutions économiques et sociales actuelles et elle peut avoir aussi valeur de modèle à condition que l’on s’intéresse de près à son environnement et que l’on soit capable de décrypter où elle peut puiser ses ressources, notamment dans son environnement éducatif et culturel. L’intérêt d’analyser la TPE dans sa diversité a donc permis à Stéphane Michun de rejoindre Philippe Trouvé sur les approches configurationnelles et, depuis 2015, il copilote un groupe de travail du Céreq intitulé « les mondes sociaux des TPE-PME » dans lequel chercheurs associés du Céreq et spécialistes de la TPE confrontent leurs points de vue, outils et méthodes d’approche des TPE. Leurs travaux communs feront l’objet d’un ouvrage à paraître fin 2017. Il présente aussi les principaux résultats de l’enquête DEFIS (Dispositif d’enquêtes sur les formations et itinéraires des salariés).