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Vers une nouvelle génération des observatoires de la QVT ?

Vers une nouvelle génération des observatoires de la QVT ?
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Les observatoires de la qualité de vie au travail représentent une innovation certaine dans le paysage des relations professionnelles à la française. Sans remettre en cause les mécanismes habituels d’information-consultation, ils veulent en dépasser les limites et faire du dialogue social un outil pour mener de façons concertées des pratiques de transformations organisationnelles et managériales. Les observatoires ont pris leur essor dans le contexte particulier de la « crise des RPS » intervenue dans la deuxième partie des années 2000. Ce ne sont pas des lieux de pouvoir et de prise de décision. Ils entendent influencer les situations de travail par l’exemplarité, la diffusion de « bonnes pratiques », l’expérimentation et l’élaboration de documents de référence, validés par l’ensemble des acteurs (direction, management et organisations syndicales).

Cet article est issu d’une enquête menée auprès d’acteurs impliqués dans les observatoires d’EDF, de la SNCF et du Crédit agricole. L’objectif est de faire un point d’étape qui retrace les forces mais aussi les limites des observatoires en tant que dispositif novateur. Il ne s’agit pas ici de procéder à une évaluation exhaustive de l’influence des observatoires mais de souligner les différents enjeux qui ponctuent l’existence institutionnelle de ceux-ci. Avec une question d’importance pour l’émergence d’une nouvelle génération.

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