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Le Service de soins infirmiers à domicile Vivre chez Soi déploie des outils de télégestion

Réalisations et projets - Publié le 30 janvier 2019 - Modifié le 18 juin 2024

Qui?

A quoi sert la télégestion dans un service de soins à domicile ? A communiquer en temps réel entre les équipes, coordonner plus facilement les plannings, échanger des données médicales de manière sécurisée... C’est donc potentiellement un gain de temps, un outil de coordination ainsi qu’un levier d’amélioration de la qualité de service et des conditions de travail. Mais le déploiement d’un outil numérique n’est jamais neutre et peut soulever des craintes : peur d’un contrôle accru, peur de ne pas disposer des compétences techniques nécessaires du côté des équipes, ou peur que les salariés ne s’approprient pas l’outil du côté de la direction.

Quel était le problème à régler ?

Plutôt que de recommander à ses associations adhérentes un service-clé en main, le réseau d’aide, de soins et services à domicile d’Ille-et-Vilaine Una 35 a estimé que l’arrivée de la télégestion méritait d'être accompagnée. Le réseau a alors déposé un dossier dans le cadre de l’appel à projet "Qualité de vie au travail et numérique" lancé par le le Fonds pour l’amélioration des conditions de travail. Le projet a été retenu et a bénéficié d’un appui financier de la Direccte Bretagne en complément. Dans ce cadre, 4 Services de soins infirmiers à domicile (Ssiad), dont le Ssiad Vivre chez Soi, ont pu être aidés. Un consultant et l’Aract Bretagne les ont accompagné à mettre en place une réelle conduite de projet interne. L’Una a bénéficié, pour sa part, de temps d’échanges sur l’accompagnement des changements numériques et les enseignements à en tirer avec d’autres porteurs de projets.

Qu’ont-ils fait ?

Pour quels effets ?

Le secteur des services à domicile est aujourd’hui confronté à un double défi : améliorer la qualité de service pour mieux répondre aux demandes des bénéficiaires et de leurs familles et, en parallèle, améliorer les conditions de travail afin de faciliter le recrutement et la fidélisation des salarié.e.s. Le numérique, et plus particulièrement la télégestion, sont considérés comme des leviers possibles pour répondre à ces enjeux. Mais leur pilotage reste souvent confié aux prestataires techniques. Et les salarié.e.s sont, par ailleurs, rarement associé.e.s à ce type de projet alors même que les impacts sur l’organisation de leur travail peuvent être importants.

4 enseignements peuvent être tirés des projets accompagnés comme celui du Ssiad Vivre chez soi. Ils permettent à l’Una 35 d’accompagner plus largement le déploiement de la télégestion auprès de ses adhérents.

  • Même dans des petites structures, il est utile de mettre en place une conduite de projet interne pour mener ce type de déploiement : désignation d’un pilote, création d’un groupe de travail associant les salarié.e.s, définition d’objectifs partagés...

  • Il est nécessaire de mobiliser les futurs utilisateur.rice.s de l’outil afin d’imaginer les usages de l’outil en situation de travail et les impacts de ce dernier sur le travail actuel des salarié.e.s, du management et de la direction.

  • Un travail d’identification des besoins de la structure face à l’outil numérique est à la base de la relation à construire avec le prestataire de l’outil.

  • Le déploiement d’un outil technique nécessite de prendre en compte les impacts sur l’organisation du travail de la structure.

 

La poursuite du travail du salarié malade constitue-t-elle un motif de licenciement pour faute ?

 

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