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La Mutuelle Générale de la Police se mobilise pour la qualité de vie au travail

La Mutuelle Générale de la Police (537 salariés) a participé pour la première fois à la Semaine pour la qualité de vie au travail. Sa DRH, Nathalie Bour, revient sur cet événement qu’elle conçoit comme le point d’orgue de la politique de qualité de vie au travail de l’entreprise.

Mutuelle de la police QVT

Pourquoi avez-vous participé à la Semaine pour la qualité de vie au travail 2016 ?

C’était une façon de marquer d’un temps fort notre engagement en faveur de la  qualité de vie au travail. Depuis plusieurs années, nous mettons en place des plans d’actions. Nous avons fait plusieurs études sur le stress, amélioré l’ergonomie des postes de travail, revu nos méthodes de management, favorisé l’expression directe des salariés, l’équilibre vie professionnelle/vie privée, etc. Mais c’est un travail de longue haleine. Les salariés ne font pas forcément le lien entre une action d’amélioration et notre engagement QVT. La Semaine pour la qualité de vie au travail a été l’occasion de mieux valoriser tout ce que nous faisons mais aussi de tester un certain nombre de choses permettant de prévenir le stress au travail et d’améliorer la motivation du personnel.

Quelles actions en faveur de la qualité de vie au travail avez-vous menées pendant l’événement ?

Au siège, à Créteil, qui compte environ 350 salariés, nous avons organisé plusieurs ateliers de relaxation, dans une approche de promotion de la santé en lien avec les thématiques RH comme concilier vie privée et vie professionnelle. L’objectif était de rendre les salariés acteurs, à travers des exercices participatifs et ludiques et de leur donner des clés à réutiliser tout au long de l’année quand ils sentent monter le stress.

Dans l’ensemble de l’entreprise, y compris dans nos 44 agences réparties sur l’ensemble du territoire, nous avons proposé aux salariés de déposer dans une boîte à idées électronique des idées pour améliorer la QVT.

Quel bilan faites-vous de cette première participation à la Semaine de la QVT ?

Très positif. Les ateliers ont été très appréciés. La moitié des salariés y ont participé. Et 90 % d’entre eux ont manifesté leur souhait de retrouver ce type d’atelier sur leur lieu de travail. La boîte à idées nous a permis d’exploiter une quarantaine de propositions, essentiellement tournées autour du respect des autres et des règles professionnelles. Nous en avons fait une grande affiche intitulée « Les bonnes pratiques, c’est magique ». Elle reprend les idées émises sur des thèmes comme la sécurité, la confidentialité, la gestion des mails, des réunions, l’équilibre vie professionnelle/vie familiale. L’affiche a été diffusée au siège et dans les 44 agences.

A-t-elle eu un impact sur vos actions en matière de QVT ?

Oui. Nous étudions la possibilité (à quel coût ? de quelle manière ?) de pérenniser les ateliers. D’ici la fin de l’année, nous allons mettre en place un « Vis mon travail », un dispositif que l’on a découvert en consultant le site internet de l’Anact. C’est une initiative très intéressante pour que les salariés comprennent les contraintes de chacun. Et cela permet d’améliorer le travail tout en faisant baisser les tensions.

Parallèlement, en tant que mutuelle, nous souhaitons mettre en cohérence les préconisations à nos adhérents et nos actions vis-à-vis de nos salariés. Tous les quinze jours, désormais, les agences reçoivent une information ciblée santé (sur l’alimentation, le sommeil, le tabac, etc.) et les salariés du siège peuvent la consulter sur des présentoirs. Il s’agit de brochures de prévention l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

L’année prochaine, participerez-vous à nouveau à la Semaine de la QVT ?

Oui, même s’il est encore trop tôt pour dire ce que nous ferons. Nous concevons cette semaine comme un point d’orgue où l’on refait des choses qui ont bien marché ou bien où l’on teste des choses qu’on ne peut pas mettre en place au quotidien. Mais parallèlement, pour que cette semaine ne soit pas un gadget, il est nécessaire de travailler toute l’année à favoriser les relations humaines et la qualité de vie au travail. C’est une politique de petits pas mais continue.

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