Formation sur-mesure
Le prix et les dates de cette formations sont à définir ensemble....
Publié le 22/09/2014
Publié le 22/09/2014
Cet EHPAD s’est spécialisé dans la maladie d’Alzheimer et autres démences. Il permet l’accueil de soixante douze personnes et cinquante quatre salariés travaillent aujourd’hui au sein de cette association. Les conditions de fonctionnement sont encadrées par la réglementation et inscrites dans le cadre d’un conventionnement. Cet établissement associatif souhaite améliorer la qualité de vie au travail, car il a conscience qu’elle se corrèle avec la qualité du service rendu au résident.
L’association, depuis sa création, tente d’améliorer les conditions de réalisation du travail. En effet, l’organisation n’étant pas satisfaisante, ni pour les salariés, ni pour les résidents, une consultation des collaborateurs a été faite par questionnaire, pour revisiter le fonctionnement du service avec des nouvelles amplitudes et des équipes stabilisées par unité.
Malgré cela, des difficultés persistent et notamment l’absentéisme. L’établissement sollicite un accompagnement de l’Aract Centre pour rechercher des solutions de régulation des dysfonctionnements.
Pour mieux comprendre l’absentéisme, une analyse démographique de la population au travail s’avère nécessaire. La caractéristique spécifique de cet établissement est la jeunesse. En effet, l’établissement n’a que trois ans et la population salariée est composée en majorité de jeunes et de femmes. Les arrêts sont, en grande partie, courts et plus marqués au niveau des soignants peu qualifiés. Cela questionne l’intégration des salariés ainsi que la reconnaissance.
Ceci est confirmé par des entretiens individuels et les observations, il ressort des tensions dans les relations de travail entre collègues. Les intervenantes ont une vrai conscience professionnelle, un amour de leur métier, une bienveillance auprès des résidents mais une exigence accrue auprès de leurs collègues.
A cela s’ajoute la pénibilité de cette activité qui est physique avec les fréquentes manutentions des résidents mais aussi psychique dû à l’accompagnement de fin de vie.
Malgré la conception de l’établissement alliant lieu de vie convivial tout en respectant les conditions d’un lieu de travail agréable, il persiste des accidents du travail alors que des outils de manutention existent mais ils restent encore peu utilisés. Requestionner l’accueil, la professionnalisation des salariés et le maintien du collectif devient une nécessite
Pour remédier à tout cela, il est décidé « d’agir ensemble » avec des groupes de travail de salariés pour co-construire un plan d’action conciliant qualité de service et qualité de vie au travail.
Il est proposé différentes actions correctives basées sur une meilleure coordination dans la réalisation des activités de travail et une reconnaissance du travail de chacun.
Une des premières propositions porte sur l’acquisition de compétence avec dans un premier temps, une refonte du processus d’intégration des nouveaux salariés avec un point de vigilance sur la transmission des savoir faire de prudence, puis dans un second temps, sur la prise de conscience des risques liés à la manutention.
Une des idées forces de ces groupes de travail a été de proposer des actions d’amélioration de la qualité de vie au travail mais aussi la qualité de vie des résidents. En effet, les salariés organisent en collaboration avec des résidents des jeux concours qui permettent à la fois de favoriser la convivialité dans le travail au sein des équipes mais aussi de susciter, animer et créer du lien social avec le résident.
Pour remédier aux problèmes liés aux relations de travail et notamment entre collègues, il est proposé d’organiser des « vie mon boulot ». Sur la base du volontariat, tout salarié peut aller observer, essayer l’activité de son collègue pour une meilleure prise en compte du travail de l’autre, de la participation de chacun dans l’accompagnement de la personne âgée et la continuité et la complémentarité des différentes missions au service du bien-être du résident.
Les actions proposées par les groupes de travail ont été reprises par la direction et suivies en collaboration avec le CHSCT. Ils ont souhaité travailler sur une stratégie des petits pas pour veiller à leur mise en œuvre effective sans forcement perturber les résidents avec une planification prenant en compte les contraintes temporaires de l’établissement.
Cette démarche basée sur une dynamique participative à travers des espaces d’échange et de construction est source d’innovation aussi bien organisationnelle, destinée notamment à réguler la charge de travail, que servicielle dans l’accompagnement de la personne âgée.
Forte de ses valeurs humanistes, l’association souhaite ne pas séparer les intérêts de ses clients (interne et externe) et recherche en permanence l’amélioration du bien être des résidents et à ce que les salariés « se sentent bien » dans leur travail.
Le prix et les dates de cette formations sont à définir ensemble....