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Publié le 27/05/2005
Publié le 27/05/2005
L'entreprise est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d'orgues de barbarie, la restauration d'orgues, de limonaires et d'instruments de musiques mécaniques anciens ; elle fabrique et commercialise également des cartons à musique perforés pour orgues de barbarie.
L’entreprise fabrique et commercialise une trentaine d'orgues de barbarie, et réalise entre deux et cinq chantiers de restauration par an. Son chiffres d'affaires est d'environ 330 K€, dont une part significative à l'export (marchés américain et asiatique).
La fabrication de cartons perforés a longtemps été une activité relativement marginale pour l'entreprise. Mais, ayant constitué progressivement un fonds de répertoires sous forme de fichiers MIDI, celle-ci peut proposer aujourd’hui un catalogue important et varié, bien adapté à la vente par internet (1200 à 1500 cartons vendus par an). L'augmentation des ventes de cartons à musique perforés nécessite donc de repenser le process de fabrication basé jusqu'à présent sur des techniques traditionnelles et un procédé très proche de celui utilisé au début du XX° siècle.
L'augmentation du volume de vente des cartons n'est réaliste pour l'entreprise qu'à la condition de mécaniser et de rationaliser le process de fabrication. Car les tâches nécessaires à la préparation des cartons perforés sont répétitives, laborieuses et pénibles et n'ont aucun rapport avec les qualifications liées aux métiers (menuiserie de précision, ébénisterie, mécanique, électromécanique facture d'orgue) de l'entreprise. Mais cette rationalisation du process doit cependant respecter le procédé traditionnel de fabrication qui garantit la solidité de ces cartons et donc leur valeur d'usage.
La démarche choisie par l'entreprise, avec l’aide du MIDACT et du CRITT Automatisation - CAAPI chargé de la conception et de la réalisation des nouveaux équipements, s'est appuyée sur une analyse détaillée de l'existant : les différentes étapes de la fabrication, les tâches effectuées par les opérateurs, les outils et les modes opératoires utilisés… Cette analyse, sur le terrain avec les opérateurs, du travail réel de fabrication, réalisée simultanément avec une une analyse fonctionnelle rigoureuse a permis :
Cette démarche rigoureuse de conception a permis de concevoir, puis de fabriquer un ensemble d'équipements basé sur des composants standards qui, tout en améliorant la performance de production, a entraîné la disparition des tâches laborieuses et pénibles. Et ce nouveau process de fabrication semi-automatique conserve, en les fiabilisant, certaines étapes du procédé traditionnel qui avaient été identifiées comme incontournables.
Les principales améliorations constatées concernent non seulement l’amélioration de l’outil de travail, mais aussi les conditons mêmes d’exercice de l’activité de travail des salariés.
Les tâches de découpe et de pliage étaient très répétitives et du point de vue "gestes et postures" très proches de celles existant dans l'industrie de l'habillement, donc éventuellement pathogènes (articulation du poignet, posture de "pince" des doigts de la main, pression de la paume sur le carton…). L'équipement mis au point a permis de les supprimer totalement.
Les tâches de constitution de piles (bandes de carton pliées en "tête-bêche") entièrement manuelles sont fastidieuses, parfois réalisées au sol… Le nouveau empileur automatique les a supprimées également. De plus, la réalisation d'aide à la manutention (petits magasins portatifs sur chariot) simplifie la manutention des piles (chaque pile représente 100 mètres de bandes de carton).
La refonte de l'encolleuse et la conception d'un dispositif d'alimentation automatique supprime une opération répétitive et fastidieuse (glisser les bandes de carton sous un cylindre). La rationalisation de la presse permet des conditions optimales de sécurité (synchronisation automatique des vérins de la presse sur le cycle de l'encolleuse).
Compte tenu de l'intérêt de son projet, l'entreprise a pu bénéficier d'une Prestation Téchnologique Réseau du RDT Midi-Pyrénées (Miditech - ANVAR et Conseil Régional) pour l'étude de faisabilité et d'une subvention partielle du FACT (Ministère du Travail) pour la phase réalisation.