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Au plus près des salariés pour faciliter l’expression sur le travail et la co-construction d'un plan d’action

Visuel - cas d'entreprises

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Pour élaborer sa politique de prévention des risques professionnels, la direction de cette association procède par un questionnaire mesurant la satisfaction de ses salariés. Au-delà des résultats bruts de l’enquête, il est légitime de penser que le dispositif mis en place a permis de recréer du lien entre le siège, l’encadrement et les salariés. Mais il a fallu à l’Aract, sollicitée à cet effet pour accompagner la démarche, davantage de présence auprès des salariés (permanence, relations avec les IRP) pour que la mesure soit accessible à un public peu familiarisé avec l’écrit.

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Qui ? 

Cette association (loi 1901) gère 14 établissements répartis en plusieurs pôles :

-  Le Pôle scolarisation et enfance dont trois 3 IME.

-  Le Pôle hébergement et accompagnement social dont 2 MAS, un foyer de vie, un accueil de jour.

-  Le Pôle Travail dont 1 ESAT et une entreprise adaptée.

Quel était le problème à régler ?  

L’association souhaite mettre en œuvre une prévention des risques professionnels. Après un échange en CHSCT, il a été décidé d’appréhender cette question, via une enquête GPS (La Gestion des Perspectives Sociales est un outil de management pour améliorer les conditions de travail des salariés et qui se base sur le dialogue social et la mesure de leur satisfaction au travail), par une expression large des salariés appartenant au pôle hébergement et accompagnement social.

Qu’ont-ils fait ?  

La démarche s’est construire en plusieurs étapes :

-  Constitution d’un comité de pilotage paritaire chargé de d’informer et de communiquer avec les salariés, d’appuyer et impulser le déroulement de l’enquête, d’adapter le questionnaire GPS aux spécificités de l’association et de l’activité, d’analyser les résultats, de proposer des pistes d’actions et de progrès.

-  Préparation du questionnaire, chaque question étant reformulée de façon à être comprise par les salariés. À noter qu’une grande partie du personnel a un niveau d’étude assez faible, et pour une partie d’entre eux, de réelles difficultés avec l’écrit.

-  Envoi des questionnaires par l’Aract au domicile des salariés qui les retournent à l’aide d’une enveloppe T.

-  L’Aract a tenu dans chaque établissement une permanence pendant laquelle les salariés pouvaient trouver une aide pour remplir leur questionnaire.

-  Saisie et préparation des données par l’Aract.

-  Analyse par le comité de pilotage.

-  Présentation au CHSCT des résultats.

-  Restitutions orales par l’Aract aux salariés de chaque établissement, une occasion pour des échanges directs entre les salariés, la DRH et l’encadrement.

-  Animation par l’Aract de groupes de travail pour élaborer des plans d’action.

-  Présentation des plans d’action au CHSCT et au CA de l’association.

Pour quels effets ?  

Les résultats de la mesure GPS font ressortir un vrai attachement du personnel à leur métier et à l’association. Les relations de travail sont plutôt bonnes et appréciées comme un réel soutien de la part de la hiérarchie. En revanche l’association pêche au niveau de la communication interne et de l’animation managériale (peu de réunions et d’échange sur le travail), ainsi que de la gestion des plannings (question épineuse pour des salariés qui habitent souvent loin avec une charge de famille).

Autre point à prendre en considération : la conscience des salariés que leur travail présente un risque pour leur santé physique et psychique (du fait qu’ils prennent en charge des handicapés physiques et mentaux).

Le plan d’action élaboré porte sur la communication interne et le management (obligation d’une réunion mensuelle, présence de la DRH plus fréquente dans les établissements), une refonte des plannings, des actions de formation et de professionnalisation.

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